Affaire audit - Ministère de Défense Nationale
Niger
Niamey et les 2 jours
Le manque à gagner pour l’Etat passe à 18,1 milliards de FCFA (= 27 mio. d'euros, NDLR) contre 76,1 milliards de FCFA initialement
- Suite à une enquête menée par la Police judiciaire sur les faits contenus dans le rapport définitif de l’audit du ministère de la Défense nationale, il ressort que l’Etat enregistre un manque à gagner d’un peu plus de 18,1 milliards de FCFA à cause des surfacturations et des marchés non livrés.
Soit 12,1 milliards de FCFA de pertes causées par les surfacturations « après contradiction apportée par les fournisseurs » et 6 milliards de pertes issues des marchés non livrés, après auditions des mis en cause et production des pièces justificatives, a annoncé Maman Sayabou Issa, procureur de la République près le tribunal de grande instance hors classe de Niamey, au cours d’un point de presse ce 23 juin 2020.
Ce manque à gagner était de 32,6 milliards de FCFA dans le rapport définitif transmis au Parquet et de 76,1 milliards de FCFA dans le rapport d’inspection provisoire.
A la suite de l’enquête menée par la direction de la police judiciaire et qui fait ressortir les 18,1 milliards de FCFA de manque à gagner pour l’Etat, le parquet a décidé d’ouvrir une information judiciaire. Comme le souligne le procureur de la République « il ressort de l’examen du dossier de la procédure transmis à notre parquet le 22 juin 2020 des faits susceptibles de recevoir des qualifications pénales et justifier l’ouverture d’une information judiciaire contre des personnes dénommées et leurs complices pour plusieurs infractions à la loi pénale ».
Ce, pour atteinte à la liberté d’accès et à l’égalité des candidats devant les marchés publics et les délégations de service public, faux et usage de faux en écriture publique et de commerce, enrichissement illicite, complicité.
Übersetzung mit DeepL:
Nach einer Untersuchung der Kriminalpolizei über die im Abschlussbericht der Rechnungsprüfung des Verteidigungsministeriums enthaltenen Fakten scheint der Staat aufgrund von Überfakturierung und nicht ausgelieferten Verträgen einen Fehlbetrag von knapp über 18,1 Milliarden FCFA (= 27 Mio. Euro, Anm. d. Red.) zu verzeichnen.
Das sind 12,1 Milliarden FCFA an Verlusten, die durch Überfakturierung "nach Widerspruch durch Lieferanten" verursacht wurden, und 6 Milliarden CFAF an Verlusten durch nicht ausgelieferte Verträge, nach Anhörung der Befragten und Vorlage von Belegen, teilte Maman Sayabou Issa, Staatsanwalt am Obersten Gerichtshof von Niamey, während einer Pressekonferenz am 23. Juni 2020 mit.
Dieser Fehlbetrag belief sich im Abschlussbericht an die Staatsanwaltschaft auf 32,6 Milliarden FCFA und im vorläufigen Inspektionsbericht auf 76,1 Milliarden FCFA.
Im Anschluss an die von der Direktion der Kriminalpolizei durchgeführte Untersuchung, die das Defizit von 18,1 Milliarden CFAF für den Staat aufzeigte, beschloss die Staatsanwaltschaft, eine gerichtliche Untersuchung einzuleiten. Wie die Staatsanwaltschaft betonte, "enthüllt die Prüfung der unserer Staatsanwaltschaft am 22. Juni 2020 übermittelten Fallakte Tatsachen, die wahrscheinlich als strafrechtlich relevant eingestuft werden und die Eröffnung einer gerichtlichen Untersuchung gegen namentlich genannte Personen und ihre Komplizen wegen mehrerer Verstöße gegen das Strafrecht rechtfertigen".
Dies wegen Verletzung der Zugangsfreiheit und Gleichheit der Bewerber vor öffentlichen Aufträgen und öffentlichen Dienstleistungsdelegationen, Fälschung und Verwendung gefälschter öffentlicher und kommerzieller Dokumente, unrechtmäßiger Bereicherung, Komplizenschaft.